Depuis 31 ans, le label pavillon bleu permet une mise en valeur des ports de plaisance, communes ou plages qui agissent en faveur de la protection de l’environnement. En 2018, 47 pays participent à ce programme. Ce pavillon est un symbole de bonne tenue environnementale. En 2017, 102 ports français étaient labellisés en France métropolitaine et en Outre-Mer.

Les ports de plaisance labellisés sont des lieux où la protection de l’environnement, la qualité de l’eau ainsi que des services sont une priorité. Les ports de plaisance doivent respecter de nombreux critères impératifs ainsi que des critères guides. Les obligations se répartissent en quatre grandes familles : l’éducation à l’environnement, la gestion des déchets, la gestion du milieu ainsi que la gestion du site.

Pour les ports de plaisance, la prévention des pollutions, la récupération des eaux usées ainsi que la gestion des boues de dragage sont des précautions impératives. Une maîtrise de consommation d’eau et d’énergie doit être engagée. Les ports de plaisance labellisés doivent aussi, par exemple, donner des informations sur les sites naturels, établir un plan de réception et de traitement des déchets ou encore collecter au moins six types de déchets, ménagers ou spéciaux.

Chaque année, un nouvel appel à candidature est organisé permettant de labelliser de nouveaux ports, plages ou communes. Une visite de terrain est effectuée puis les dossiers sont présentés devant un jury français. Les dossiers validés sont ensuite transmis à un jury international qui décide de l’attribution du label pour 1 an.

En 2017, de nombreux ports de plaisance français étaient labellisés. C’est le cas en Bretagne des ports du Moulin Blanc à Brest, de Lorient ou de Paimpol. C’est aussi le cas de Arromanches ou Octeville en Normandie ; de Marseille ou La Ciotat en Méditerranée. La carte de tous les ports labellisés est disponible ici.

Ce label est reconnu dans le monde de la plaisance et du tourisme, le pavillon bleu est gage de qualité. 

Pour comprendre le pavillon bleu en trois minutes, c’est par ici.